Le Think Tank du Parlement européen a publié récemment une étude sur les applications, les risques et les impacts de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur agroalimentaire.

Le secteur de l’agroalimentaire, dans sa quête d’augmenter le volume de production et la qualité nutritive des aliments, voit dans l’intelligence artificielle une réelle opportunité. Améliorer son rendement dans des conditions de production durables, implique de nombreux processus complexes avec de nombreuses variables. Des variables qui peuvent parfois échapper au contrôle des producteurs ou d’autres acteurs de la chaîne de production.

C’est ici qu’intervient l’intelligence artificielle. Que ce soit pour les cultures de champs, les élevages ou la production sous serres automatisées, ces méthodes peuvent être agrémentées de technologie de détection et de collecte de data à base d’intelligence artificielle. Les agriculteurs vont ainsi pouvoir analyser en continu la croissance de leurs plantes ou le comportement de leurs animaux et adapter leurs actions pour optimiser leur rendement. Cependant, ces nouvelles pratiques soulèvent de nombreuses questions, éthiques notamment. Une exploitation dotée d’IA de détection va collecter des milliers de data chaque jour. Comment sont gérées ces données et à quoi servent-elles précisément ?

Les réponses se trouvent dans cette étude du Think Tank du Parlement européen disponible ici (en anglais uniquement). Cette étude décrit comment la détection et la collecte de données est réalisée dans différents secteurs agroalimentaires, ainsi que la façon dont les données peuvent être organisées pour améliorer la gestion et la prise de décisions en matière de production végétale et animale.

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